Le revêtement mural en bois : que devez-vous savoir sur lui ?
Décorer ses murs est désormais devenu une tâche complexe et pour cause, les revêtements ne manquent plus lorsqu’il s’agit de donner un peu de pep’s à son intérieur. Des finitions en peinture en allant aux parements en papier peint en passant par ceux en PVC, le choix est vraiment large. De tous ces habillages, le revêtement mural en bois paraît le préféré du public. Si la première place revient à ce matériau, cela n’a rien de fortuit, car il est gage de résistance, confort et charme. Avant de l’adopter, voici ce que vous devez savoir à son sujet.
Un habillage en plusieurs modèles
Le revêtement mural en bois existe en différents types et vous devez examiner chacune de ces catégories pour mieux réaliser votre sélection. Ainsi, parmi les modèles proposés dans le commerce, vous retrouverez le panneau 3d de lambris.
Il s’agit d’un assemblage de planches de bois qui une fois installées, créent l’illusion d’un revêtement continu. Vous pouvez adopter ce type d’habillage si vous recherchez un style sophistiqué et classique au sein de votre intérieur. S’il ne vous séduit pas, vous pouvez porter votre dévolu sur le parquet.
Contrairement à ce que pensent la majorité des personnes, ce revêtement n’est pas uniquement fait pour le sol. Il est parfaitement possible de le poser sur vos murs, tout comme c’est le cas pour le parement en bois. Avec les motifs que possèdent généralement les lamelles de cet habillage, vous allez créer un somptueux décor au sein de votre intérieur.
Pour apporter par ailleurs une touche d’originalité à vos murs, vous pouvez choisir les rondelles de bois ou la planche rustique. Elles constituent de bonnes options si vous comptez vous inscrire dans une démarche écologique et surtout lorsque votre budget se retrouve limité.
Les classifications des diverses essences de bois
Le bois est un matériau disponible en différentes essences. À ce niveau, vous ne devez pas effectuer votre choix à la légère, car chaque essence est destinée à un lieu précis puis adaptée à un usage spécifique. Ce sont les diverses classifications existantes dans ce domaine qui vous aideront à y voir un peu plus clair.
La classe d’emploi
La classe d’emploi définit le niveau de résistance de l’essence de bois face à l’humidité. Elle se dénombre en 5 degrés. Nous avons la classe 1 qui réunit l’ensemble des essences de bois incapables de supporter la moindre humidité. Ces dernières ne peuvent donc être installées que dans les pièces de vie.
Il s’agit entre autres du châtaignier, du noyer, du hêtre et du frêne. À côté de ces essences de bois se retrouvent celles des classes 2, 3.1, 3.2 et 4 qui peuvent parfaitement trouver leur place au sein des pièces d’eau. C’est l’exemple du bambou, du teck et du chêne massif.
Précisons cependant que les essences de bois de la classe 2 ne peuvent pas résister à une forte condensation. Ne leur attribuez donc pas un emplacement où elles seront directement exposées à une source d’eau.
La classe de durabilité
Outre sa capacité à tenir dans le temps, le type de bois sur lequel vous comptez porter votre choix doit pouvoir résister à des risques biologiques. Pour vous assurer que votre essence de bois possède cette propriété, vous devez examiner la classe de durabilité à laquelle elle appartient.
À ce niveau, vous devez savoir qu’il existe deux sous-catégories. Nous avons la résistance face aux insectes à larves xylophages et celle vis-à-vis des termites.
Quelle que soit la sous-classification, sachez que lorsque l’essence de bois est sensible, sa classe est qualifiée S. Lorsque sa résistance est moyenne, c’est la lettre M qui permet de désigner sa classe et la lettre D quand elle semble élevée.
La résistance au feu
Vous n’êtes pas sans savoir que le bois est un matériau inflammable. Pour que les lames de bois de votre plaque murale 3d s’enflamment difficilement en cas d’incendie, elles doivent posséder une faible capacité d’alimentation du feu.
Il est possible d’identifier si votre habillage intérieur embarque ou non cette réaction grâce à la norme NF EN 13501-1. En fonction de cette dernière, les essences de bois se regroupent en 7 catégories.
Toutefois, le plus important à retenir est que la classe F est celle des types de bois les plus combustibles et A1 la catégorie des essences les moins inflammables.
Ajoutons par ailleurs que vous devez choisir les modèles de revêtement mural en bois répertoriés au moins en classe 2 si vous vivez dans un immeuble où votre appartement se retrouve à 50 m à minima du sol. Dans le cas où vous hébergez dans un logement individuel, votre habillage naturel devra être de la classe C, B ou A2 au moins.
La classe d’imprégnabilité
Le revêtement mural en bois constitue certes un habillage résistant. Comprenez que ce revêtement ne pourra convenablement durer dans le temps que s’il est capable de supporter un traitement de préservation.
À ce niveau, c’est la classe d’imprégnabilité qui vous permet de savoir si votre essence de bois vous garantit cette possibilité ou non. Dans le premier cas, elle doit faire partie de la classe 1 et dans le second figurer dans la catégorie 4, car la classification à ce niveau varie entre ces deux chiffres.
Le type de pose idéal
Une fois que vous aurez choisi le modèle de revêtement mural en bois qui vous séduit, vous pouvez ensuite passer à son installation. À ce propos, vous devez savoir que ce matériau ne supporte pas toutes les formes de pose, notamment celle qualifiée de collée.
Le processus de réalisation de cette forme de pose paraît certes rapide et simple, mais elle ne permet pas aux fibres du bois de respirer. Pour bénéficier donc d’un meilleur rendu au sein de votre intérieur, l’idéal serait d’adopter les autres types de pose. Parmi ces derniers, votre choix sera influencé par l’effet recherché.
Ainsi, vous pouvez privilégier la pose verticale si votre intention est de donner à la pièce un aspect étroit ou rehaussé. Par contre, la pose horizontale constitue une meilleure option si vous désirez qu’un haut de plafond apparaisse au sein de la pièce.
Retenez que poser votre revêtement mural bois en diagonale reste une bonne alternative lorsque vous voulez créer un effet original ou tout simplement décalé dans votre intérieur.
Par ailleurs, il est nécessaire d’ajouter que pour affiner le choix de la technique de pose de votre revêtement en bois, vous pouvez prendre en compte l’état du mur sur lequel il sera posé. Ainsi, lorsque le mur présente des imperfections, une pose sur ossature est plus adaptée. Dans le cas contraire, c’est une pose clipsée ou clouée qu’il faudra privilégier.
Passionnée par le bien-être et la santé, je vous partage mes connaissances et astuces sur mon blog centpourcentnaturel.fr. Bonne lecture !